Référons nous à Benoit XVI :
Pendant longtemps, le thème de la « vérité » a été mis de côté parce qu’il semblait trop vaste pour l’homme. Personne n’ose plus dire « Nous possédons la vérité », de sorte que même nous, théologiens, avons de plus en plus négligé le concept de vérité. Au cours de ces années de lutte, dans les années 1970, j’ai pris de plus en plus conscience que si nous laissons la vérité de côté, à quoi cela sert-il ? La vérité doit toujours rester au centre. Il est vrai que nous ne pouvons pas dire : « Je possède la vérité », mais la vérité nous possède, elle nous a touchés. Et nous essayons de nous laisser guider par ce contact. Lorsque j’ai été ordonné évêque, ces paroles de la troisième lettre de Jean me sont venues à l’esprit : nous sommes « des collaborateurs de la vérité ». Avec la vérité, puisque c’est une personne, on peut collaborer. Vous pouvez travailler dur pour elle, essayer…
Nous servons la vérité reçue dans la tradition catholique. Nous voulons la faire vivre et résonner dans notre vie, la transmettre selon la volonté de notre Seigneur.